Day Ten
Mercredi, 20 Juillet
Panama City(FL) - Pensacola Beach(FL) - 99 miles
On se réveille tard et deux d’entre nous sont un peu pensifs, dans les nuages - je crois qu’ils ont faits de bons rêves ...
On se prépare pour une petite étape. Tout est si beau, si joli tout à coups. La journée est belle et très chaude et on roule le long de la plage qui commence enfin à ressembler à une plage. Quelques arrêts photos le long de la mer.
Arrivé à Pensacola Beach, on se pose tranquillement dans un motel superluxe au bord de la plage avec piscine et laundromat et on se prend une petite suite avec trois chambres - c’est vraiment les vacances.
On va enfin se baigner dans la mer sur une plage vraiment jolie avec des filles et une mer turquoise à 25°. Nickel. Ensuite, après une petite lessive (Per et Pascal) et une session VH-1 pour les autres on décide d’aller manger à Pensacola même. Après un pont magnifique qui nous amène en ville on déchante rapidement tellement la ville est déserte. Deux d’entre nous hésitent de retourner à Panama City, je me demande pourquoi ...
Pour finir on trouve un restaurant ouvert au bord de la baie. Des fruits de mer pour changer. C’est un peu la déprime mais pas longtemps, car la serveuse - Christine - nous réconcilie avec Pensacola. François nous montre sa vraie personalité pour la première fois du voyage - il disjoncte et part dans un fou rire de 2h45. Je crois que les Christines - il aime pas mal.
Christine nous conseille de sortir dans un boîte à une dizaine de miles à l’extérieur de la ville et deux d’entre nous sont tout de suite convaincus. Finalement on y va tous et on trouve l’endroit après quelques difficultés géographiques. Personne a bien digéré la bouffe, et on est un peu calé. L’endroit est sinon très sympa, avec plein de gens qui dansent et de la musique pas trop mal. Finalement on rentre à l’hôtel sans trop de difficultés (deux heures pour 15 miles) et après avoir été impliqué dans une poursuite avec les flics, et une discussion avec trois femmes de couleur dans le plus rassurant des cartiers on va finalement se coucher.
Pascal et moi restent un peu en fumant une cigarette assis sur les motos dans le clair de lune en se rappelant une certaine Shelly et une blonde à l'odeur vanille. On est pas du tout nostalgique.
PAS DU TOUT.