Day Four
Jeudi, 14 Juillet
Charleston (SC) - Jacksonville (FL) - 217 miles
On se réveille vers 9h15.
Mon infection va mieux grâce au médicaments de François. On part rapidement de cet endroit minable, en route vers Savannah. La route jusqu’à Savannah ne mérite qu’un seul attribut: chiante.
Par contre l’arrivée dans la ville est aussi impressionnante que celle de Charleston. Un pont incroyable nous amène dans la ville étonnamment propre dans son centre. On se renfloue en cash auprès d’une banque locale et d’une caissière qui aurait plu à François, qui malheureusement à dù garder les motos (Hehe). On décide ensuite de se faire la totale et de rejoindre directement Jacksonville, car il faut qu’on fasse un service sur les motos avant de rejoindre Pascal et Per à Daytona.
En essayant de trouver une route côtière on se trompe plusieurs fois d'intinéraire, mais seulement pour arriver dans des endroits de rêve le long de la côte, les marécages d’un côté de la route et l’océan atlantique de l’autre. Le tout parsemé de palmiers et le sable fin. François commence à avoir de sérieux problèmes de liquide de refroidissement et on se réjouit de faire le service des 1000 miles.
Finalement on décide de prendre la fameuse I-95 pour rapidement couvrir les 200 miles qui nous séparent de Jacksonville - la plus grande ville des Etats Unis - en surface. On y arrive vers 16h30 et on essaye de contacter Pascal à Daytona - sans succès et finalement on laisse un message auprès d’Isabelle à Genève.
On contacte un revendeur Kawasaki à Daytona qui ne peut nous prendre que Samedi. Ceci nous arrange pas et on appelle le concessionnaire local à Jacksonville. Il nous propose de prendre les motos dés le soir et de nous les rendre le lendemain - vendredi en fin d’après midi. La rue sur laquelle se trouve le concessionnaire fait une petite trentaine de miles et on met un moment pour le trouver. On amène donc les motos et on prend un taxi qui nous amène dans un motel pas mal avec piscine et Laundromat.
Finalement on se repose au bord de la piscine en attendant une machine, en buvant un p’tit coca et en fumant une p’tite cloppe - du moins les hommes fument une p’tite cloppe. Les p'tits slips boivent de l'eau minérale.
Vers 23 heures on est soudainement pris par une petite faim et on s’organise un p’tit taxi. Celui-ci, un peu allumé et fan de Hard nous amène dans un p’tit resto Seafood pas triste un peu crade, avec des bombes partout - et leurs mecs - et François risque sa vie en regardant une paire de fesses un peu trop longtemps.
On se sent vraiment en vacances. Finalement retour au motel à pied.