Day Eleven
Jeudi, 21 Juillet
Pensacola Beach (FL) - Slidell (LA) - 194 miles
On se lève assez tôt car on veut faire deux étapes en une journée.
On ne perd pas trop de temps jusqu’à Mobile (AL), car il n’y a vraiment rien à voir et on se réjouit tous de Biloxi. Mobile est très industrialisé, il y a des usines à papier partout. Enfin on sait ou tous ces camions transportant du bois roulaient à toute allure. Contre toute attente le trajet Mobile - Biloxi ne suit pas du tout le bord de mer, mais plutôt des bleds les plus paumés de la vie. Des villages composés essentiellement de baraques préfabriquées, de fast-foods et de revendeurs de voitures d’occasion.
François perd le cache latéral de sa moto ...
On faillit de se faire prendre dans un orage auquel on échappe de justesse et on arrive finalement à Biloxi ... blues. Rien à voir. Pas de plages comme annoncé, à part une plage qui longe la route et qui nous déprime tous.
On est assez crevé et on se réjouit d’arriver quelque part. Tous les bleds sont très pauvres et très pourris.
A une heure de New Orleans on va boire un pot dans un petit fast plus déprimant que désert et on nous décrit New Orleans de la façon la plus noire possible: Criminalité extrême; Même les gens du coin y vont plus etc. etc.
C’est tout ce qu’il nous faut pour nous convaincre de ne pas passer la nuit à New Orléans, ne serait-ce que pour les motos. On reste donc à y à une heure de New Orleans dans un motel tenu par une Française, on se fait une bouffe au Kentucky - rien à voir avec le Kentucky de Genève et on va se coucher.
Au paravant on a téléphoné à New Orleans et prit rendez-vous pour le service pour la Suzie et la 750 à Per.